Quelques nouvelles…
De retour en Egypte pour changer d’année avec le soleil et échapper à la grisaille de ce début d’hiver.
Après quelques jours passés à « salamer »toute la famille et tous nos amis, nous voici sur notre plage favorite où l’été nous nous jetons dans les vagues, oubliant les années ( !) tels des enfants !!!
Bref, me voici donc, accompagnée de mon barbu, marchant le long de la plage publique de Quseir, seuls (ou presque), me livrant à mon activité favorite : ramasser des pierres. Cette plage est essentiellement recouverte de pierres de toutes sortes arrachées au sol, au récif corallien ou au fond de la mer, pratiquement pas de coquillages voire pas du tout.
On y trouve de tout : des roches basaltiques, du quartz, des silex… dans des couleurs fantastiques.
A mes débuts, je doutais de la « véracité » de la couleur de certaines pierres (comme le zoïsite) mais au cours de mes ramassages j’ai découvert que ce que je croyais fabriqué par la main de l’homme (enfin les machines) existait réellement dans la nature.
Bien sûr, la plupart des pierres que l’on trouve dans le commerce sont traitées : chauffées, vernis… ou obtenues de façon synthétique (attention, cela ne veut pas dire qu’elles sont artificielles ou fausses !!!) ; je vous raconterai tout ça dans un prochain post.
J’y passe des heures pendant que mon barbu boit son shaï ou saute dans les vagues à la « belle » saison. C’est dingue la multiplicité des formes, des compositions, des couleurs : roulées, abrasées, polies, agglomérées par le ressac, le soleil, le vent et le sel. Chaque fois, je ne peux m’empêcher de les ramasser afin d’admirer ce que la nature peut faire ! Bon, en hiver, c’est plus rapide : coffee shop fermé et température de l’eau un peu fraiche (pour nous) font que mon barbu trouve le temps un peu long à me regarder accroupie au bord de l’eau en train de regarder pendant 5mn sous toutes ses coutures une pierre…
Et parfois, je fais des découvertes surprenantes : un morceau de corail noir arraché à un récif corallien de la Mer Rouge , une (très) découverte rare qui sera confiée à mon bijoutier préféré Morsem (je ne manquerai pas de vous poster le résultat)
Bon, c’est pas tout, mais c’est l’heure du shaï* et d’aller dire bonjour aux amis**.
Je vous souhaite donc une bonne soirée et vous donne rdv dans quelques jours pour d’autres nouvelles et infos (post à venir sur le corail, les variétés de pierres que l’on peut trouver en Egypte et plus particulièrement à Quseir, le désert…).
*thé en égyptien
**avec un décalage horaire de 1heure, il est 18h30 pour moi !!!
Ci-dessous, quelques photos de ma récolte du jour...
La ville de Quseir, Mer Rouge, Egypte
El Quseir, le port blanc :
À l'époque ptolémaïque, El Quseir était la fin de la route du désert pour les caravanes traversant le Wadi Hammamat. Important port de pêche, et position stratégique, la ville fût attaquée par les anglais lors de son occupation par les français de l’expédition d’Egypte de Napoléon.
Jusqu'au siècle dernier, elle était le point de départ des pèlerins se rendant à La Mecque.
Aujourd'hui, c'est une ville partagée entre le passé et le présent.
La vieille ville est toujours présente avec son architecture très particulière et dans sa rue principale quelques boutiques pour touristes dans lesquelles vous trouverez de nombreuses
contrefaçons, (montres, sacs, vêtements, etc.) et malheureusement 99% d’articles « made in china : la nouvelle autoroute contournant maintenant la vieille ville, les cars
touristiques ne font plus de halte à Quseir. Celles-ci ont été remplacées par des boutiques locales dont de nombreuses superettes : Si vous voulez acheter de la nourriture dans ces petites
épiceries ou auprès des étals de fruits et légumes, il vous sera utile de connaître les chiffres arabes car le prix est souvent écrit sur une carte située au-dessus du produit. Leurs chiffres
pour deux et trois sont très similaires lorsqu'ils sont écrits à la main, vous devez donc regarder attentivement. Vous pouvez également regarder pour voir ce que quelqu'un d'autre paie, même si
le plus souvent le vendeur vous demandera un peu plus parce que vous êtes un touriste.
En périphérie, la ville nouvelle s’étend: c’est une multitude de nouveaux immeubles, plus ou moins finis, qui s’élèvent entre mer et désert.
à suivre...
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